Atelier de Land-Art pour les élèves de Troisième

Le Land-Art n’est pas un mouvement artistique. Il s’agit d’un déplacement, à l’instar du Street Art qui investit la ville, le land-art part à la conquête de la terre et du ciel.

Dans les années 60-70 après plus d’un siècle d’évolutions industrielles et technologiques, après que certains artistes et penseurs se soient consacrés à sublimer ou critiquer les sociétés de consommation et du spectacle, d’autres prirent la route des vastes plaines. Quitter l’atelier, la galerie, le musée, la ville pour l’immensité, pour l’idée du beau naturel, pour la virginité du paysage avant la main de l’homme, avant la mise à mort du dernier spectacle sauvage. Répondre à l’appel de la forêt, du désert, et de la solitude. Il y a aussi de l’enfance retrouvée dans la pratique poétique du « land art ».

C’est dans cet esprit que M Cuttaïa, professeur d’Arts Plastiques, a encadré et accompagné les élèves sur un site (la plage de la pointe Croisette) sans qu’ils n’aient rien préparés en amont afin qu’ils puissent, en petits groupes, à partir des éléments trouvés sur place. Les élèves avaient pour consigne de laisser libre cours à leur imagination et construire des structures avec à l’esprit les mêmes questions que les artistes du Land Art. A cette occasion, de nombreuses compétences ont pu être validées directement sur place, pendant les deux heures de pratique.

Les réalisations des élèves ci-dessous consistaient à illustrer les notions d’hiver, d’étoile, de printemps et d’infini. Elles ont été produites à l’issue de la sortie de classe.